Kahley S. Mikhail [Etat] - End, pour de vrai de vrai cette fois
Mikhail S. Kahley
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Date d'inscription : 23/03/2014 Messages : 14ID card : 35 ans, Conseiller du Prince.
Sujet: Kahley S. Mikhail [Etat] - End, pour de vrai de vrai cette fois Dim 23 Mar - 10:50
Moi ; J'aime pas me présenter, mais je vous aime vous, donc on va dire que ça va aller. J'ai 17 piges, je RP depuis.. Depuis.. 4 ans déjà, même si au début on pouvait plus appeller ça du grosbillisme qu'autre chose. Sinon, what else. Le forum envoie du paté ? Je l'ai trouvé sur un topsite ? J'vous aime putain ?
Mikhail Sigfried Kahley;;
Et derrière ces yeux se cachait un bleu, une couleur de songe qui cachait milles et un mensonges.
▲Nom ;Kahley ▲Prénoms; Mikhail Sigfried ▲Âge; 35 ans ▲Profession; Conseiller de Lacryheas ▲Résidence; Sidheim ▲Ordre; Or ▲ Information(s) complémentaire(s); Vous n'imaginerez jamais. Tout ce qu'il a vu, ou tout ce qu'il a fait. Caché, mis sous silence. Tout ce qu'il a lut, et tout ce qu'il a tu. Tout ce qu'il sait, lui, derrière son sourire, derrière ces yeux d'un bleu de glace. Son passé de poussière, de déchu, son parcours hasardeux, sa grandeur actuelle.
Vous ne saurez jamais tout ce que Mikhail imagine.
feat. Ichimaru Gin - Bleach
Ceci est mon histoire. Un peu comme les contes, on a du mal à y croire. Et pourtant, j'ai été cet orphelin des rues. Cet orphelin d'une grande et belle famille déchue par le Roi. En prison, bouffée par les rats. Seul à cinq ans, avec un gosse d'à peine un an. Il était supposément mon frère - même cheveux d'un blanc éclatant, même pleurs aigüs irritants. A ce stade de ma vie, je suis le bon martyr, celui sur lequel on pleurerait bien le sort si seulement on avait conscience de mon existence. Passant d'une vie prospère à celle crasse d'orphelin, la frustration qu'on a gamin est dure à contenir. Il fallait crier, hurler, faire du bruit et se battre pour attirer l'attention. Pour que quelqu'un se souvienne de mon être, il fallait que je sois cet enfant à problèmes. Les poumons que je déchirais me faisaient sentir vivants. Les bleus que j'accumulais important.
Bond en avant. Laissez ce gosse et admirez le Conseiller. Nous ne sommes pas à la fin du conte, celle heureuse, celle fastueuse. J'ai l'argent, j'ai le pouvoir. Mais pas tout le pouvoir. Ditehas Sigfried, ou encore le simple Mikhail pour la femme qui me ser de compagne, c'est le titre que j'ai de manière ironnique. Je mange dans la main de celui qui a détruit ma famille. Je conseille, je complimente ce Roi qui a fait de mes propres géniteurs, une nouriture pour les rats. Nous sommes à la partie stupide de l'histoire, celle sans morale. Sans pitié pour ceux qui m'ont donné la vie, sans ligne de conduite particulière. A partir du moment ou j'ai gouté le goût amer de la terre, j'ai toujours voulu atteindre le soleil, peut en importait le prix. Encore moins mes parents, qu'après tout je n'avais connu que 5 ans. C'est la partie ironique, c'est la partie que personne ne connait. C'est celle qui me fait sourire de manière infinie. Je n'éprouve aucune rancoeur à l'égard du Roi, puisque c'est lui qui m'a permi d'être là ou je suis actuellement. Je n'éprouve aucune rancoeur à l'égard du Roi, puisque c'est lui qui d'un claquement de doigts peut me renvoyer d'où je viens. Quitte à me brûler les ailes, à m'en mordre les poings jusqu'au sang, toucher du bout des doigts cette monarchie centenaire ne m'aveugle pas. Elle ne me fait pas peur. Pour que plus jamais je ne voie mon destin dirigé par un autre, je suis prêt à faire le pire des péchés si celui-ci est récompensé.
Bond en arrière. Flash-back sur les larmes de Stella. Avance rapide sur mon indifférence. Arrêt sur mes mains plongées dans un dossier. Nous en sommes à la péripétie principale. Au grand péché. Imaginez un peu cet enfant des rues qui, grandit, détient sous ses yeux l'un de plus grands mystère de ce monde. Mes mains tremblaient, oh, et je souriais à m'en découper les joues. Si Pyrhas est symbolisé par une dague de diamant, c'était belle et bien cette arme que j'avais sous les yeux. Le moyen d'obtenir le pouvoir. De mettre cette foutue couronne sur ma tête. De justifier la crainte que j'inspirais déjà. Je ne vais pas décrire cette partie de mon histoire. Comme tous les contes, il y a une part de magie. Une part indescripible. Et c'est cette part qui pourrait finalement, m'apporter la fin heureuse de mon histoire. Il y a 10 ans de cela, j'ai eu en ma possession de quoi non pas transpercer les ténèbres et les mensonges, mais de quoi planter dans le dos de mon Roi. De quoi assouvir enfin ce pourquoi je suis né. Que Pyrhas me pardonne, mais ses emblèmes me sont bien plus utiles à moi qu'à de simples prières. Ranger ce que j'ai trouvé, ce que j'ai compris, mettre des évidences comme quoi le fouineur n'était pas le noble Conseiller de sa future morte Majesté non. Plaçons-y plutôt cette fille qui s'est accrochée à moi, Stella. Et part, Mikhail. Part reprendre ce qui te revient de droit.
Un sourire plus tard. Quelques jours, quelques semaines. Peut-être était-ce quelques mois. Le Roi était mort. Vive le Roi. Vive Moi. Seul restait le Prince. Héritier ultime. Souverain légitime. Seul restait le Prince soupsonné d'avoir tué son père, seul restait ce pion, lassivement assis sur son trône. Ni lui ni moi n'étaient présent lors de l'attaque. Comme si l'un des deux savait ce qui allait se produire, comme si l'un des deux avait patiemment attendu ailleurs que le sang se verse. Qu'il ne tâche les marches de ce palais afin de couler un tapis rouge hémoglobine à nos pieds. Que les trompettes des lamentations du peuple ne sonne que pour nous accueillir en sauveur, en dernier espoir. Sauvez-nous d'eux. Protégez-nous. Avec le Prince pour protecteur, le peuple bientôt lèvera son visage vers le Palais Royal, et toutes ces prostituées et revendeurs des marchés noirs corrompus hurleront et diront "Sauvez-nous !" Et dans un murmure je leur dirait : "Faites dont rouler la couronne, et la tête ayant avec."
« Nari, regarde, regarde-le ! » Tandis que la jeune femme se penchait sur le petit homme, le dénommé Nari la rejoignit. « Regarde à quel point il est beau.. Ses.. Ses cheveux.. » Sans égard quant à l’enfant, elle glissa sa main entre les mèches argentés qu’il arborait. « Il a l'air si innocent ne trouves-tu pas ? » Fascinée, la femme resta un instant interdite. Ce fut son mari qui s’accroupit à côté de ce petit être crasseux. « Comment t’appelles-tu mon petit ? » Les deux billes d’un bleu froid, auparavant dans le vide, yeux hypnotisant de l’intéressé, vinrent se fixer sur l’homme. Ses lèvres fines restèrent fermées, et l’espace d’un instant, l’adulte se sentit intensément scruté. Esquissant un sourire qui se voulait rassurant, sa femme, sortie de ses pensées, se pencha de nouveau sur l’enfant. « Moi je suis Skela, Skela Kahley. Et lui c’est Nari, mon mari. » A son tour, la jeune femme vit les yeux de l’enfant bifurquer dans sa direction. Mais sans lui donner la désagréable sensation qu’à eu son époux, elle nota simplement la manière dont l’enfant sans nom détaillait la richesse des vêtements qu’elle portait. « Mikhail. » Loin de la voix faible et plaintive qu’on les orphelins pour attendrir les parents, celle du garçon était assurée. Tendant sa main vers celle de Skela, ses yeux se perdirent de nouveau dans le vide avant qu’il n’ajoute : « Mais je serais honoré de devenir Mikhail Kahley.. » Fin sourire qui se dessine sur ses lèvres. On dirait presque un dessin, ce gamin à la peau blanchâtre, aux cheveux neiges, et aux yeux d’un bleu glacé. Le croquis d’un être en devenir. L’esquisse de ce que tout parent aimerait avoir à serrer dans ses bras. « .. Si vous le voulez bien, mère. »
Bond dans le niais. Sautons des pages pour voir l'arrivée de la Princesse. Princesse aux cheveux verts, au regard pétillant. Histoire d'amour, moi, fraichement Conseiller. Sourires partagés en public, petit couple parfait. Retour en arrière. Continuons dans la gentillesse, dans ce que ma mère d'adoption a osé appeller "innocence". Dans ces études brillantes, dans ce parcours tout tracé. Merci père, meci mère. Merci votre argent bien placé, votre statut d'or. Passage insipide de ma vie. Indigestion de lois, de décrets, de faits historiques. Fade, sans goût, la carotte à mon bâton était de pouvoir devenir avocat. C'était de parler, de sortir de ces livres sagement appris par coeur, de sortir, là, dehors, devant ces dizaines de gens, ces centaines, et de plaider. Qu'on me voit rayonner, que l'on ne voit plus que moi. Ce Sigfried de 20 ans, ancien Mikhail de 5, est toujours le même. Garçon à problèmes. Garçon provocateur, à la verbe bien trop libérée pour que cela ne lui fasse du bien. Aux arguments qui laissent un peu trop sans voix. Je ne rêvais pas de Conseil, je ne rêvais pas du Palais. Partie très égoïste de l'histoire, comme si je n'étais qu'un anti-héro. Je ne rêvais que d'être au centre de l'attention, par tous les moyens possibles. Sigfried Mikhail, on disait, a encore sauvé ce violeur de la prison. Le gamin arrogant a une fois de plus réussit à innocenter un père qui a battu à mort sa femme. Oh, je crois bien que ça vient de là, le fait que l'on déteste mon sourire. Défendre celui à qui l'on lançait la plus lourde des pierres était un amusement. L'étudiant arrivait à réaliser ce que les avocats et leurs diplômes ne peuvent faire. C'était moi. Moi dans les discussions. Moi que l'on vint convoquer au Palais. Agenouillé devant le Roi et ses conseillers. Haït du bas peuple mais hautement considéré par la noblesse, le petit Mikhail des rues avait réussit à crier suffisamment fort pour se faire remarquer. Habile dans ses mots autant que dans ses idées, oui, il fallait dire que moi même je me serait engagé. Je me serais applaudi.
Epilogue de mon conte. Parce que mon histoire n'a pas encore connu de fin, je vais vous résumer mon existence. Vous faire revenir dans le présent, là, avec moi. Dans cette salle de Conseillers. Vous ai-je dit que la noblesse appréciait mon culot ? Ceux à mes côtés non. Animés de pureté, de principes, de morales. Le fait qu'il n'aient eu qu'à tendre la main pour avoir leur poste est presque palpable. Il est facile de faire la leçon du fin fond de son manoir familial. De dénigrer quelqu'un qui, contrairement à eux, a plus que cellule grise que de masse musculaire. Je le conçois. Et humblement, je pardonne leur méprise. Parce que ma vie n'est pas encore finie, je tente de ne pas la faire écourter. Je reste diplomate. Je les ignore avec tact. Je conseille mon Prince patricide avec sagesse. Après tout, quel intérêt à mordre la main qui me nourri ?
Teras
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Date d'inscription : 08/01/2013 Messages : 129ID card : Prout
Sujet: Re: Kahley S. Mikhail [Etat] - End, pour de vrai de vrai cette fois Lun 24 Mar - 11:49
Félicitations
Tu peux commencer l'aventure Lacryheas! ♥
Personnage parfaitement bien joué, on est vraiment contents de la façon dont tu l'incarnes! C'est bien écrit, bien pensé, ça promet pour la suite, on ne pourrait rêver de meilleur conseiller, fufufu ♥